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5 septembre 2007 3 05 /09 /septembre /2007 19:39
Réunion publique sur le commerce à Châtillon
 
Dans certaines villes le débat est "chaud" quand on parle de l'avenir du commerce de Centre ville. Les municipalités, en général, en prennent pour leur grade. Normal, avec ses élections municipales qui s'annoncent !

Avec l'association Châtillon pour Tous et le parti socialiste, nous avons organisé le 29 mars une réunion-débat thématique sur
la redynamisation du commerce à Châtillon. Les débats ont été intéressants et enrichissants, je vous en livre ici brièvement quelques conclusions :
1) Le constat. Chiffres à l'appui, la comparaison avec les communes voisines montre que Châtillon est sous développée en terme de commerces. Et pourtant, ce n'est pas le pouvoir d'achat, supérieur à la moyenne de l’ensemble des communes avoisinantes, qui manque. Châtillon a un réel potentiel de clientèle pour développer ses commerces. Seulement voilà : depuis 1983 que nous avons le même maire, la volonté politique manque cruellement.
2) Les outils. Pourtant les outils de développement du commerce existent. Nous en avons présenté plusieurs pendant la réunion, qui sont depuis longtemps à la disposition de tous les maires de France et de Navarre et dûment utilisés par nombre d’entre eux. A Châtillon, ce n’est que depuis quelques mois seulement que monsieur le maire a découvert l’existence du fond FISAC d’aide au re-développement du commerce urbain et décidé de le mobiliser partiellement pour engager un manager spécialisé… Que ne l'a-t-il fait depuis 17 ans que cet outil existe, au lieu de laisser le commerce dépérir à petit feu et se lamenter ?
3) Les solutions et l'urbanisme à retenir.
Nous avons débattu en réunion des solutions à apporter selon trois axes principaux :
- La dynamisation des commerces en centre ville, le long de la rue de la mairie et de la rue Gabriel Péri, en étroite concertation avec les commerçants / habitants et selon de nouvelles orientations d'urbanisme à retenir, que nous avons esquissées. Les choix d’aménagement de la rue de la mairie, dont tout le monde se plaint, effectués par monsieur le maire, sont manifestement mauvais, Nous ne voulons pas que ceux qu’il laisse entrevoir pour la rue Gabriel Péri le soient tout autant…
- Le développement des commerces de première nécessité dans les quartiers de la ville plus diffus, notamment dans le secteur pavillonnaire.
- La revitalisation des centres commerciaux excentrés comme par exemple le centre Mermoz.
Depuis 23 ans que le Maire gère la Commune, les rues commerçantes deviennent des « gruyères en déclin », et certains quartiers d’habitation des « déserts de commerces » (Sablons / Galvants). Il est temps de redresser la barre en changeant de politique.
La discussion et le débat qui ont suivi ont permis de montrer que tout est possible, pourvu que l'on s'en donne les moyens, que l'on en ait la volonté politique et que l'on en discute de manière ouverte et concertée avec tous les acteurs concernés (Commerçants, habitants, associations locales…), en lieu et place du clientélisme que privilégie la majorité municipale actuelle. Nous reviendrons bientôt sur les propositions de mesures à prendre. 

A Chatillon le débat est lancé. Aura-t-il lieu chez nous ? 
Ou doit-on dire : "Tout va très bien, Madame la Marquise"
 
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5 septembre 2007 3 05 /09 /septembre /2007 19:29
Pas assez de places de stationnement ou trop de voitures ?
Par Alain Caraco, jeudi 18 août 2005
Cet article a pour base une réponse à un dossier du Dauphiné Libéré sur le stationnement à Chambéry, paru en janvier 2005.
On ne peut pas à la fois  lutter contre la pollution et le réchauffement climatique (le souvenir de la canicule de 2003 n'est pourtant pas loin) et faciliter l'usage de l'automobile en ville. Or, bien plus que les conditions de circulation, ce sont les conditions de stationnement qui sont déterminantes dans le choix du moyen de transport. Le Plan de Déplacements Urbains (PDU) prévoit de contenir le trafic automobile à Chambéry à son niveau actuel, en doublant l'usage des transports en commun et du vélo. Pour y parvenir, il faut que ces modes de transport soient attractifs : couloirs réservés pour les bus, voies et stationnements sécurisés pour les vélos. Ces aménagements ont un coût et chaque euro public dépensé en faveur de l'automobile retarde d'autant leur réalisation.
Un tiers des foyers des quartiers du Centre Ville, du Laurier et du Biollay n'ont pas de voiture. Ils ne sont donc pas demandeurs d'une amélioration du stationnement, mais bien des transports en commun et des conditions de circulation à pied et à vélo. Quant aux ménages motorisés, tant en ville qu'en banlieue, ils comptent également des adolescents sans voiture, dont les parents passent une bonne partie de leur temps à faire le taxi.
Chambéry a un remarquable centre ancien, qui avec son environnement naturel, fait son charme. Ce centre n'a pas été conçu pour l'automobile et ne peut pas être adapté. Le modèle de la ville faite pour l'automobile est Los Angeles : des maisons à perte de vue, étalées sur de grand espaces et reliées par des autoroutes. Naturellement, pas de piétons, pas de commerce de proximité, mais de grands centres commerciaux avec de grands parkings. Je ne crois pas que c'est ce que souhaitent les chambériens et, vu la topographie, c'est de toutes façons impossible.
Je fais souvent mes achats en centre-ville, à pied ou à vélo. Le succès du commerce de centre-ville dépend moins de la facilité de stationnement que du plaisir de faire ses courses dans un environnement agréable. C'est le cas, par exemple, du marché du samedi matin. C'est aussi la raison pour laquelle on a fait les rues piétonnes. Se souvient-on encore des inquiétudes des commerçants, qui, il y a plus de vingt ans, craignaient de perdre leur clientèle si les automobilistes ne pouvaient plus voir leur vitrine en roulant et se garer devant leur boutique ? Certains commerçants du centre ont compris qu'on pouvait combiner agrément et confort en livrant à domicile les achats encombrants. Cette initiative gagnerait sûrement à être développée et mieux connue. Enfin, lorsque le centre-ville redevient peu encombré, c'est-à-dire après 19 heures et avant 8 heures, il est suffisamment doté en parkings et on n'éprouve alors aucune difficulté à se garer.
Certains ont réellement besoin de pouvoir circuler et stationner en ville : artisans, livreurs, médecins, infirmiers ou services de sécurité, par exemple. D'autres pourraient facilement s'en dispenser, surtout quand on sait qu'une part importante des trajets en voiture sont inférieurs à trois kilomètres. Pourquoi ne le font-ils pas ? En partie pour de bonnes raisons : pas assez de bus, des bus trop lents, des horaires inadaptés, des bus pas assez confortables, une circulation à vélo trop dangereuse, la peur de se faire voler son vélo. En partie aussi à cause d'une grande difficulté à imaginer qu'on puisse se déplacer autrement qu'en voiture si on a les moyens d'en avoir une.
Là où des places de stationnement seraient utiles, c'est en périphérie, à au moins 3 kilomètres du centre, avec des lignes de transport en commun rapides, fréquentes, régulières et confortables. Le PDU a prévu ces parkings relais. Leur réalisation rapide est plus qu'urgente. Naturellement, leur tarification devra être incitative, afin que laisser sa voiture pour prendre le bus revienne moins cher que d'entrer en ville avec sa voiture et ce, quel que soit le nombre de passagers.
L'automobile est une invention remarquable, qui permet de se déplacer facilement en zone peu dense. Un bon repas accompagné d'un bon vin est un plaisir à partager ancré dans notre culture. Pourtant, l'abus trop fréquent de nourriture et de boisson conduit à l'obésité et à l'alcoolisme. Faudra-t-il un jour imposer la mention "abus dangereux, sachez apprécier et utiliser avec modération" sur chaque voiture ?
 
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4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 19:24
Centre ville : qu'en faire ?

Certaines municipalités se soucient du commerce de leur centre ville par le biais d'une enquète publique. Qu'en sort-il ?
La Mairie a demandé il y a déjà un an à un certain nombre de citoyens et d'associations, de se prononcer sur les enjeux d'aménagement du centre-ville : que conserver ? comment valoriser le marché et les commerces ? quel place au logement ?
Chacun s'est prononcé mais la synthèse n'a pas été publiée. J'avais pour ma part été consulté, sans bien savoir à quel titre. Mon avis insistait sur les quelques principes suivants :
- le commerce de proximité est une réelle richesse de notre ville, qui doit être développé. Il permet d'une part de maintenir un lien social (on se croise, on papote, on a plaisir à se retrouver...) et d'autre part d'éviter des trajets en voiture. Aller faire ses courses dans sa ville est ainsi un double plaisir : une sortie, une oxygénation, mais aussi un moment convivial ou l'on rencontre ses voisins.
- le problème du logement à Vaucresson doit être traité de façon transparente et en associant les citoyens : combien de logements ? plus ou moins sociaux ? Ce débat doit prendre en compte la loi, les contraintes extérieures mais aussi les souhaits de la population. Il ne peut donc être confisqué aux citoyens.
- la circulation et le stationnement boulevard de la République ne sont pas satisfaisants : on ne peut accepter le stationnement sauvage sur le terre-plein central. L'officialiser n'est pas plus satisfaisant puisque le problème de sécurité ne serait pas traité. La proposition de contre-allée proposée par le conseil Général dans le cadre du comité d'axe présentait 2 avantages : résoudre le problème de sécurité et permettre un aménagement paysager particulièrement séduisant du boulevard.
- Le traitement actuel de la place Salmon-Legagneur (place du marché) n'est pas plus satisfaisant : on n'y voit que des voitures, alors que cet espace devrait être rendu aux piétons et aménagé de façon conviviale.
- Le cinéma et la bibliothèque sont aujourd'hui isolés du centre, on ne peut pas y accéder facilement. Ils doivent être réintégrés par un passage ouvert entre la grande rue et le square de la croix-blanche.
- Il est évident que le stationnement est insuffisant. Une solution doit être trouvée pour l'améliorer, afin de permettre un meilleur accès à nos commerces, et d'éviter de devoir tourner 15 minutes pour trouver une place. Toutes les pistes doivent être explorées : parking souterrain sous le square de la Montgolfière, extension du parking de la gare, du parking de la croix blanche, etc...
J'ai par la suite participé à l'élaboration de l'avis de l'Union des Amis de Vaucresson, que nous avons communiqué à la Mairie.
L'étude concernant les possibilités d'aménagement du centre-ville a été confiée à un cabinet d'architecte qui doit organiser une exposition dans le courant de l'année 2007.
Préparez vous à donner votre avis : quelle place pour le logement, les commerces, les équipements culturels ? Faut il un parking ? Payant ? Comment développer le commerce à Vaucresson ?

Et pour notre ville ?
 
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4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 19:10
Vos impressions sur le Ruban bleu !
Qu'attendez-vous du centre commercial qui ouvrira ses portes au printemps prochain ? Donnez votre avis !
Au printemps prochain, 10 moyennes surfaces, 37 boutiques et 7 restaurants vont se partager les 18 000 m² du Ruban bleu, qui sera traversé par un mail piéton reliant la base sous-marine au centre-ville
Attendez-vous avec impatience l'ouverture de cette zone commerciale ? Quel regard portez-vous sur le projet ? Quels types de magasins souhaitez-vous voir arriver à Saint-Nazaire ? Donnez votre avis !
Ouest-France
 
Exprimez-vous
Yannick, Saint-Nazaire : "C'était un petit jardin"

 
Et notre verdure, genre petits jardins, où est-elle ??? Ce ne sont pas nos palmiers et pins parasols, sorte de camisole minérale (de force ?) qui les remplaceront, pour faire croire au quidam de passage que Saint-Nazaire se trouve près de l'équateur.
 
Triste évolution bétonnée. Ah, j'oubliais, seule construction originale, la caserne des pompiers. Ceci pour dire qu'il ya encore des architectes innovants, et certainement pas sous influence locale. (31/08/2007)
 
Michel, Saint-Nazaire : "Palmiers ???"

 
On n'est pas sur la Côte d'azur, encore moins en Argentine. Ici, les arbres communs sont les tilleuls, les marronniers, les peupliers, les platanes, les hêtres, les chênes, les saules et autres ormes (éliminés à tout-va depuis 2 ans).
 
Ras le bol de cette "pensée unique" qui nous impose des pins et des palmiers (à l'Immaculée, c'est ridicule).

Enfin, concernant la place de l'Amérique latine, il faut que tous les Nazairiens exigent un véritable espace vert ! Pas un espace minéral supplémentaire avec des palmiers et du gris partout ! (29/08/2007)
 
Marc-Antoine, Saint-Nazaire : "A quand un grand magasin à Saint-Nazaire ?"


Mais quand même, pourquoi Saint-Nazaire est-elle la seule ville de France de cette taille à ne pas avoir de grand magasin ? Serait-ce inéluctable ?
 
Regardons ailleurs : Oyonnax 25000 habitants, Manosque 20000 habitants, Rodez 24000, Dinan 11000, Fontenay 13800, Issoire 13400, etc... ont TOUTES un "Monoprix". Agen 30000 hab, Libourne 23000 hab, Dax 19500 hab, Lisieux 23000 hab et toutes les villes d'environ 45000 à 55000 habitants ont un "Galeries Lafayette" et pour certaines les deux enseignes !
 
Quand on voit les commerces fermés en ville : Nuggets, Eram, brasserie Lamoricière, charcuterie rue de la paix, boulangerie rue de la paix, Symphonie encore rue de la paix, ça fait peur ! Sans compter les "Grande récré" et autres SFR, Phone House qui vont déménager pour aller au Ruban bleu, ça fera de nouveaux "trous".

Et quand quelqu'un s'installe, c'est pour ouvrir : une banque (Crédit du nord), une agence d'intérim (mono industrie sur la ville et ses risques en cas de fermeture), une agence immobilière... Rarement un "vrai" commerce qui dynamise le centre-ville !

Toute ville qui se respecte a son quartier restos, ses bars. Les anciennes "galeries" auraient dû laisser place à 2 ou 3 grands bars avec des terrasses sous les arbres... Les touristes sont les premiers choqués de la situation du commerce nazairien ! Et quand on leur dit qu'il n'y a pas de quartier avec des restos mais qu'il faut parcourir la ville en voiture pour les trouver, tellement ils sont isolés les uns des autres, c'est le choc final ! (13/08/2007)

Les Nazairiens ne machent pas leurs mots, eux et  celà fait avancer le débat
 
Autrefois, il y avait "les Nouvelles galeries", "Monoprix" et "Coop" en centre-ville. C'était avant l'avènement des centres commerciaux, et notamment de la zone de la Fontaine au Brun qui a précipité leur fermeture durant les années 80-90. Des "palmiers d'Argentine" plantés aux abords de Ruban bleu ??? Non mais on croit rêver ! C'est quoi cette volonté municipale de dénaturer l'esprit de notre région ?Laisse béton !!!! Quelle tristesse de voir qu'à notre époque, le béton peut prendre toute forme autre que cubique, et qu'à Saint-Nazaire, on semble l'ignorer, les architectes en particulier. Et ceci pour tous types de constructions publiques, y compris à la Silène où il n'y a pas de construction autre que cubique depuis quelques années.
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4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 18:35

Association et partenariat

Pertuis a été confrontée aux problèmes classiques d'implantation de 2 grandes surfaces, mais loin de se lamenter, ses commerçants se sont retroussés les manches.


Le partenariat avec les grandes surfaces


Les commerçants et artisans de Pertuis devaient réagir rapidement face à 2 gros problèmes posés par le développement des grandes surfaces : avec le développement des zones commerciales à Aix en Provence et Plan de Campagne,


1. Ne pas réagir.
2. Lutter contre les grandes surfaces
3. Demander aux grandes surfaces de nous aider.

La solution qui semblait la plus évidente était bien entendu la seconde.
 
 
A la conquête des clients.


Le partenariat avec les grandes surfaces fut une épreuve mais il devenait indispensable de bâtir


Il ne suffisait pas de constater nous même ces avantages, il fallait
proposer aux clients une part de rêve et d'amusement. et nous offrons aux clients du Centre Ville la possibilité de se divertir et de gagner de gros cadeaux. Nous distribuons donc pendant toute l'année des tickets (à chaque achat, dans les commerces du Centre Ville participant à l'opération). Cette année, pour "l'Odyssée de l'Espace" nous avons donc distribué des Єurospaces. Nous réalisons d'autres opérations ponctuelles chaque année, afin de récompenser les clients: la fête des mères (des fleurs pour les mamans), les braderies d'été et hiver, la Nuit des Vitrine, etc...

Il y a une dizaine d'années,
la Rue Colbert (une des rues les plus commerçantes de Pertuis) est devenue semi-piétonne. La mairie a développé ses manifestations dans la ville. Nos animations commerciales plus les manifestations organisées par la mairie ont fait de Pertuis une ville dynamique. « Il se passe toujours quelque chose à Pertuis »: voilà un message que nous aimons entendre .

Depuis la création des Vitrines de Pertuis en 1998 (qui succède au G.C.P) nous avons lancé
de nombreuses campagnes de communication sur différents supports: Publi-Infos dans La Provence, articles et publicités dans Femina Hebdo, publicité à chaque séance du cinéma de Pertuis, parrainage de la météo sur France 3 Régions, publicités dans les journaux d'annonces gratuits, publicités sur Europe 2 et RFM, panneaux d'affichage, abris bus, sucettes etc... Nous avons également changé de logo en 1998 : un dégradé de couleurs vives pour souligner la diversité et la richesse des enseignes de notre ville. Nous offrons la possibilité à chacun de nos adhérents de faire de la publicité pour leur propre enseigne. Chaque année, nous publions le Guide de Pertuis (33 000 ex.) où figurent l'ensemble de nos adhérents classés par rubriques. Chacun a la possibilité de rajouter un pavé publicitaire (supplément) dans ce guide. C'est d'ailleurs grâce à la publicité que nous autofinançons cette publication. Enfin, il est important de garder le contact avec nos adhérents. Nous avons pensé à créer « Reflets », un bulletin d'informations bimestriel qui traite de l'actualité de notre ville, de l'évolution des commerces et de notre association.

Celà fait du bien de voir ce dynamisme !
.
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25 août 2007 6 25 /08 /août /2007 09:22
Les priorités pour le développement du commerce en ville
12 novembre 1998 - Rapporteur : Guy COSTE
L’exercice du commerce en centre-ville s'avère parfois malaisé et de plus en plus concurrencé, les solutions pour contribuer à son essor étant, de surcroît, complexes. Une stratégie d'ensemble doit donc être recherchée, incluant des aspects aussi divers que l'étude des déplacements, du stationnement et des livraisons, l'analyse de la politique d'habitat, avec la prise en compte de l'environnement urbain dont les questions de sécurité et, enfin, la mise en œuvre d’actions de promotion par les professionnels eux-mêmes.
Dans ce cadre, la Chambre de commerce et d’industrie de Paris entend proposer des solutions fortes, qui supposent une action résolue des pouvoirs publics (nationaux et/ou locaux) et, également, du secteur privé (entreprises et associations) pour améliorer effectivement l’attractivité du commerce en ville.
*
Pour remédier aux conséquences néfastes de la déstructuration de la ville, les pouvoirs publics doivent intervenir pour mener des politiques foncières et urbanistiques cohérentes et organiser les transports et le stationnement en milieu urbain dense.
A ce titre, ils doivent encourager le retour des populations en centre-ville, agir sur le foncier et assurer la qualité de vie du cœur de ville.
Concernant le logement, il convient ainsi de développer les liens entre les opérations de réhabilitation de l'habitat (OPAH) et les procédures "Centre 2000" financées dans le cadre du dispositif FISAC, qui s'adressent aux commerçants.
La question foncière doit également faire l'objet d'un traitement spécifique : la réunion effective de certaines surfaces pourrait ainsi permettre de constituer une offre correspondant aux besoins du marché. De ce point de vue, les collectivités publiques devraient avoir la possibilité d'intervenir, en milieu urbain comme en milieu rural, afin d’assurer le maintien des services nécessaires à la satisfaction des besoins de la population. En l’absence d’initiative privée et compte tenu de l’intérêt général de conserver une activité économique sur une zone déterminée, la procédure relative au droit de préemption urbain (DPU) pourrait être éventuellement étendue aux cessions de fonds de commerce, ce qui permettrait aux communes de procéder au remembrement économique de leur territoire, moyennant leur attribution, soit par cession, soit par délégation de leur exploitation dans le cadre d'une location-gérance (par exemple).
En tout état de cause, afin de favoriser effectivement le rééquilibrage entre centre et périphérie, les règles d’urbanisme dans les centres-villes historiques devraient être quelque peu assouplies ou adaptées, pour éviter des surcoûts pour les commerçants qui y sont implantés.
La revitalisation de la ville nécessitant d’assurer une réelle mixité des fonctions et des activités (commerces, services, lieux de loisirs...), il faut aussi veiller à ce que les "locomotives commerciales" s'implantent plutôt en cœur de ville qu'en périphérie.
Bien entendu, le problème de l'occupation de l'espace public et des ventes sauvages et/ou à la sauvette doit impérativement être résolu et la sécurité des personnes et des biens assurée. C'est pourquoi, il faut améliorer le contact entre les commerçants et la police et, à cet égard, simplifier les procédures.
L'accessibilité étant un facteur essentiel de la prospérité du commerce, tout doit être fait pour mieux organiser la circulation et les transports en milieu urbain dense. De même, en ce qui concerne l'organisation (gestion, réglementation, tarification et sécurité) du stationnement sur voirie publique (recommandé pour les rotations rapides) et en ouvrage (pour les arrêts plus longs).
La redynamisation du centre-ville repose aussi sur l’engagement des commerçants, qui doivent participer activement à l'organisation du centre-ville et développer de nouveaux services.
L'organisation du centre-ville à l’image de celle d’un centre commercial est en effet possible. La mobilisation de chacun autour d’un projet de ville doit ainsi permettre d’instaurer un dialogue constructif entre les représentants du secteur public (autorités locales, Etat, police, organismes de transport public...), ceux du secteur privé (commerçants, banques, sociétés de construction, propriétaires fonciers et investisseurs) et ceux du monde associatif (associations de consommateurs, de résidents, d'handicapés...) ; un town center manager (ou gestionnaire de centre-ville) étant alors désigné pour assurer la médiation entre tous ces partenaires.
Le regroupement des associations de commerçants au travers de " maisons du commerce " devrait aussi faciliter leur reconnaissance auprès des pouvoirs publics locaux. Aussi, une réelle sensibilisation des maires devrait-elle être faite, notamment en ce qui concerne la mise aux normes des marchés : pour éviter que le coût de réalisation des infrastructures nécessaires ne soit répercuté financièrement sur les commerçants non sédentaires (moyennant un relèvement des droits de place), les élus locaux devraient ainsi être encouragés à utiliser les fonds d’aides existants, en particulier le FISAC. Cette plus forte incitation pourrait se traduire par un relèvement notable de la part du FISAC (actuellement de 20 %) dans les actions structurantes de maintien ou de rénovation de marchés, pour la porter à 50 %.
Un effort doit également être fait pour développer la concertation et de nouveaux services, afin de promouvoir le commerce de ville ; ce qui peut être fait grâce à la mise en place des cartes de fidélité (à l'instar de la carte Kikoo dans les Hauts-de-Seine), des espaces d’accueil des enfants et des livraisons gratuites à domicile.
*
Cependant, pour être réellement efficace, toute action relative au commerce doit reposer sur une bonne connaissance préalable de l’équipement commercial existant et, également, une perception cohérente du devenir du tissu économique.
Un inventaire du commerce, quartier par quartier et rue par rue, à condition d’être très régulièrement mis à jour, doit ainsi permettre de suivre l’évolution du commerce et, par là, d’anticiper ses problèmes et perspectives de développement. Aussi, des études sont-elles nécessaires pour mettre en évidence les forces et faiblesses de l'appareil commercial et d'établir des stratégies de reconquête et/ou d’adaptation .
Ces enquêtes et études constituent autant d’éléments économiques objectifs pour pouvoir procéder à une analyse prospective du commerce, telle qu’elle peut être envisagée, par exemple dans le cadre de l’élaboration de documents d’orientation du commerce, et doit être comprise dans le contrat de plan Etat-Région. 

A quand cette concertation chez nous ?
 
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23 août 2007 4 23 /08 /août /2007 12:49
Pourquoi une Association à Vevey Est ?  

Vevey

Nous reprenons notre tour d'Europe des réussites et echecs des actions d'associations de commerçants avec le cas de Vevey, en Suisse. 
"L’évolution démographique et économique en a fait (de Vevey) une zone sinistrée à plusieurs niveaux dont notamment :
·    -          le développement et l'épanouissement du commerce
·    -          les animations culturelles et touristiques
·    -          la disponibilité de places de parc
·    -          la disponibilité de distributeurs de billets de banque
·    -          ou encore le manque de zones piétonnes permanentes ou temporaires
Le constat d’une désertification économique et culturelle de Vevey Est avait déjà préoccupé certaines associations, telles que la Société Industrielle et Commerciale, les deux associations des commerçants de la vieille Ville, la récente Société de Développement de Vevey (SDV) pour ne nommer qu’elles. Mais aucune initiative spécifique à la seule région Vevey Est n’existait pour imaginer un rassemblement de gens disposés à se battre pour une campagne de revitalisation.
 
C’est alors que quelques habitants, commerçants et politiciens locaux ont décidé d’unir leurs efforts et de lancer une nouvelle association : Vevey Est avec une détermination précise : lutter contre un esprit de fatalité et un sentiment d’impuissance, notamment après la fermeture abrupte de l’EPA sur la rue d’Italie.
Le soir du 5 octobre 2006, naissait, dans une ambiance festive, en présence d'une quarantaine de personnes, la nouvelle Association Vevey Est qui compte à ce jour déjà une soixantaine de membres actifs (commerçants, habitants, membres de soutien)."
 
Cette première assemblée constitutive eut lieu dans un des symboles de la convivialité de Vevey Est, à savoir le Café du "Bout du Monde".

Faut-il s'inspirer de cet exemple chez nous ? Une nouvelle association pour Hagondange ? Pourquoi pas !
 
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22 août 2007 3 22 /08 /août /2007 11:49

Oui, çà existe, Place de Chambre à Metz

Inutile d'aller loin, aux pieds de la cathédrale de Metz,

Place de Chambre


Cette place entièrement relookée, ne cesse de prendre de l'ampleur dans la vie messine, à la grande satisfaction de ses commerçants.
La clé de ce succès : le coté convivial des lieux, le coté village dans la ville, une ambiance qu'on ne retrouve pas ailleurs. Un signe qui ne trompe pas : les commerçants aiment passer des soirées ensemble.
Ajoutez à celà des animations estivales, des concerts d'été, la fête de la Mirabelle, un salon des livres anciens, une volonté de donner à cette place un petit goût de Montmartre, un CD édité pour aider la recherche contre le sida, un tournoi de foot regroupant tous les établissements de la place, une piste de pétanque, etc.
Autre caractéristique du quartier, ses nombreux restaurants qui loin de représenter de la concurrence, est ici synonyme de chance.

Le monde amène le monde

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22 août 2007 3 22 /08 /août /2007 10:09
lundi 23 mai 2005 par Georges Nérin
Ces derniers mois ont été riches de nouveautés pour le commerce de proximité à Joinville : ouverture de nouveaux commerces sur l’avenue Gallieni (Monceau Fleurs, Tendances et Traditions, etc.), remplacements heureux de commerces de bouche sur la rue de Paris, arrivée de l’enseigne Franprix, de W Vélo, et départ de la librairie/papeterie qui nous a tous mis en émoi.
Chaque départ d’un commerçant de qualité est un coup dur pour les Joinvillais et un combat pour la Municipalité qui s’efforce, autant que possible, de sauvegarder la diversité commerciale et de faciliter l’arrivée de commerçants sur le même secteur d’activité. Ce fut le cas, rue de Paris, pour la boucherie et le charcutier - traiteur (et nous espérons aboutir prochainement à l’ouverture d’une librairie/presse).
Un constat préoccupant en France
La disparition des petits commerces dits de « proximité », et notamment les commerces alimentaires, est un phénomène qui touche toutes les villes françaises. Ainsi, entre 1994 et 2003, Paris a perdu un millier de commerces de proximité. Les magasins de journaux, les boucheries, et les poissonneries sont les activités les plus touchées. En revanche les traiteurs asiatiques, les agences immobilières et les établissements bancaires se développent de manière exponentielle.
Joinville ne fait pas exception et ne ménage pas ses efforts, avec les commerçants, pour maintenir une offre diversifiée et de qualité. Les marchés sont également partie prenante de ce commerce de proximité. Mais, lorsque cette diversité disparaît et laisse place à la mono activité (agences immobilières, banques, traiteurs asiatiques, etc.) c’est tout un centre ville qui s’asphyxie car le commerce c’est la vie.
« Pour prospérer, un pôle alimentaire doit avoir une certaine densité et offrir de la variété. Dès lors que le mitage commercial commence à affecter une rue marchande, cette perte de densité se traduit par une perte d’attractivité » remarque J. Coste, chargée d’étude au Centre Régional d’Observation du Commerce, de l’Industrie et des Services.
Seuls les commerces réalisant une marge importante (optique, mode, loisir, etc.) peuvent faire face à la flambée des baux commerciaux laissant la place à la mono activité, et l’uniformisation de l’offre de service. Deux grandes tendances marquent Paris et la petite couronne : la concentration des circuits de distribution à travers l’accroissement des enseignes et le développement des « maxi discounter ».
Un retour au commerce de proximité ?
L’apparition des structures de la grande distribution en libre service dans les années soixante (supermarchés, hypermarchés puis centres commerciaux) correspondait à un concept de massification de la consommation basée sur la philosophie du « plaire à tous ».
Le vieillissement de la population, le desserrement des familles et une nouvelle organisation du travail ont profondément changé les attentes du consommateurs. Les clients d’aujourd’hui cherchent la flexibilité de pouvoir faire leurs courses quand et où ils souhaitent, et une solution personnalisée à leurs besoins. C’est la philosophie du « plaire à chacun ».
Les signes économiques sont donc sans appel : la grande distribution montre des signes d’essoufflement. Pour autant, elle devrait rapidement s’adapter.
Arnaud Gouaille, Responsable de la coordination Commerce et Politique de la Ville à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris, explique que « pour avoir une chance de tirer parti du fléchissement de la grande distribution, le commerce de proximité doit se remettre en question. Les détaillants doivent se professionnaliser, et surtout s’unir. Pas seulement pour financer des animations commerciales, mais pour mutualiser leurs efforts en vue d’attirer les clients et de promouvoir le commerce plaisir par opposition au commerce prix bas ».
Lors de l’étude sur les commerces de la rue de Paris réalisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP) pour le compte de la SEMA (Société d’Economie Mixte et d’Aménagement) de Joinville un certain nombre de points faibles ont été mis en évidence : la circulation et le stationnement, mais aussi, les ruptures importantes dans l’alignement des commerces (présence de « dents creuses »). Il nous appartient de trouver des solutions dans le cadre de la réhabilitation des Hauts de Joinville. Quoi qu’il en soit, la Mairie de Joinville s’est opposée et continuera à s’opposer à l’implantation d’une grande surface en centre ville. La vocation de Joinville n’est pas d’offrir des surfaces très importantes de type « supermarché ».
Le rôle des supérettes
Emblématiques de ce retour à une certaine proximité, les supérettes poussent comme des champignons.
Philippe Moati, Professeur d’Economie à l’Université Paris VII et Directeur de recherche au CREDOC (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie), indique qu’il faut « cesser d’opposer commerce indépendant et grandes enseignes. Si le commerce de proximité reprend un peu de vigueur, c’est en grande partie grâce au retour des supérettes. ». Les supérettes permettent de fixer les consommateurs dans leur quartier, les dissuadant de fuir vers un pôle périphérique. Cet effet permet aux supérettes de jouer un rôle de centralité pour les autres commerces.
Le côté négatif : elles récupèrent des parts de marché aux commerces alimentaires qui doivent, pour résister, cultiver leur différence (la qualité de service, la convivialité, l’originalité de l’offre et de la présentation) tout en surveillant leurs prix.
Commerce et accessibilité
L’adage américain pose la problématique : « No parking, no business ! ». Sans stationnement, pas de commerce.
Pourtant, Patrick Carles, Consultant au sein du cabinet Sareco (Ingénierie et conseil en stationnement) se veut optimiste. Il explique que « non seulement les consommateurs acceptent de mieux en mieux l’idée de marcher quelques mètres pour faire leurs courses, mais ils ne rechignent plus à se garer dans les parkings souterrains ». Il souligne que la question du stationnement n’est trop souvent abordée que par le biais d’idées fausses.
La première, selon Patrick Carles, étant qu’il n’y aurait pas assez de places de stationnement dans les centres-villes. « Faux : le problème, c’est que le stationnement sur voirie est mal réglementé : les "bonnes" places sont accaparées par les commerçants et les résidents. De plus, les tarifs ne sont pas assez incitatifs : il n’est pas logique que l’heure de stationnement dans un parking soit plus chère que l’heure de stationnement sur la voirie. ». Voilà de quoi faire méditer les commerçants, volontiers enclins à mettre les questions de stationnement et d’accessibilité au premier rang de leurs préoccupations.
Stéphane Merlin, Directeur associé du cabinet SM Conseil-Pivadis, souligne que « les flux de clientèle viennent de tous modes de transports » et rappelle qu’« il y a une certaine mixité des modes d’usage à trouver pour que la centralité soit un lieu de vie, et que les gens ressentent un plaisir à être dans des espaces où ils peuvent se mélanger. »
Contrôler le commerce : les outils limités des Communes
Les outils réglementaires dont dispose une Commune pour freiner ce phénomène sont minces et se heurtent au principe de la liberté d’entreprendre. Un Conseil municipal, et a fortiori un Maire, ne peut pas s’opposer à la cession d’un commerce (il ne peut en aucun cas préempter un fonds de commerce) ni à un changement d’activité sauf s’il ne respecte pas le Plan Local d’Urbanisme. Dans le cadre de la Commission Départementale d’Equipement Commercial (quand le seuil de 300 m² est dépassé), le Maire peut d’une part user de son droit de vote, et d’autre part influer sur les avis de la commission en élaborant un SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale) en intercommunalité. Un refus d’implantation doit cependant être clairement motivé et une procédure d’appel existe. La Commune peut cependant, et c’est ce que fait Joinville, faciliter l’installation des commerces.
Le PLU peut interdire certaines activités parce qu’elles ne sont pas compatibles avec la vie de certains quartiers. La question plus fondamentale est celle des changements de destination.
Lors des débats parlementaires relatifs à la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (loi SRU), la sauvegarde de la diversité commerciale des quartiers avait été évoquée et définie comme une priorité d’intérêt général. Le projet de loi prévoyait de soumettre à une autorisation administrative tout changement de destination d’un local commercial ou artisanal entraînant une modification de la nature de l’activité. C’était donner au Maire un outil très important pour garantir la diversité commerciale. Le Conseil Constitutionnel a estimé qu’il y avait là « une atteinte au droit de propriété et à la liberté d’entreprendre ». Cette disposition, considérée comme non conforme à la Constitution, a été supprimée.
Pourtant, la ville de Paris a décidé, dans le règlement de son projet de PLU, d’interdire les changements de destination des activités commerciales et artisanales.
« Au-delà des questions juridiques fondamentales, notamment au regard du droit à la propriété privée, du droit des baux commerciaux et de la défense de la liberté d’entreprendre », la CCIP, dans son avis sur le projet de PLU de Paris ; « s’oppose à l’introduction d’un tel dispositif dans un règlement de PLU. » Elle estime que « ce dispositif restreindra la possibilité des commerçants de céder leurs fonds, notamment au moment de partir en retraite, et contribuera à ralentir le processus de renouvellement des locaux par des activités certes ni commerciales ni artisanales mais de nature à conserver un certain dynamisme au quartier concerné. »
Nous attendons vos réflexions sur ce sujet fondamentalement important pour notre ville. Participez aux prochaines réunions de quartiers sur le Plan Local d’Urbanisme, téléphonez ou écrivez à la Mairie.

Préparons ensemble l’avenir de notre ville !
 
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22 août 2007 3 22 /08 /août /2007 09:53
COMMERCES > Améliorer l'offre des services

Encore un bon exemple d'une commune qui s'efforce de maintenir le tissu commercial dans son centre ville
 
 
Vauréal compte aujourd’hui une soixantaine de commerçants et artisans installés sur son territoire. Afin de garantir le niveau de services sur la commune, mais aussi de répondre aux besoins quotidiens des Vauréaliens, la Municipalité s’est engagée à renforcer l’existant et à préparer l’avenir en matière de commerces.
 
Avec deux supermarchés, un magasin de surgelés et de nombreux petits commerces de proximité, chacun peut désormais faire une grande partie de ses courses près de chez soi à Vauréal. Pour dynamiser le commerce local, la Municipalité a d’ailleurs créé un service “Développement économique et commerces” chargé de rétablir l’équilibre dans l’offre commerciale, d’accompagner les pôles commerciaux dans leur évolution et de maintenir la dynamique, d’autant que l’offre de services se développe autour de la place du Cœur Battant au centre ville.
OFFRIR TOUJOURS PLUS DE SERVICES AUX VAURÉALIENS
Les commerces du boulevard de l’Oise sont appelés à devenir un véritable pôle d’agglomération. La zone commerciale de la Bussie est complétée au sud, à la Croix-Lieu, par 3 500 m2 de petits commerces, services, cafés et restaurants... de manière à assurer une bonne complémentarité avec l’existant. S’y sont ouverts ou vont s’y installer très prochainement :
DES SERVICES
  • trois banques (Société Générale, LCL et Banque Populaire) ;
  • un salon de coiffure et d’esthétique (Jess’Lau Institut) ;
  • une agence immobilière (Vauréal Immobilier) ;
  • un cabinet d’assurances (AGF) ;
  • une auto-école certifiée (CER Vauréal) ;
  • un fleuriste (Rapid’Flore) ;
DES COMMERCES
  • une boulangerie pâtisserie (La Grange à Pain) ;
  • une boucherie charcuterie traiteur (VAG) ;
  • une boutique de mangas (Mangatori) ;
DES RESTAURANTS
  • un restaurant traiteur japonais (Sushi Yakitory) ;
  • une crêperie (Crêperie de la Croix-Lieu) ;
  • un restaurant traditionnel ;
DES PROFESSIONS MEDICALES ET PARAMEDICALES
  • deux cabinets médicaux :dentistes (Tél. : 01 30 73 22 77),kinésithérapeutes et podologue.
  • une pharmacie (ouverture prévue en juillet) ;
  • un opticien (ouverture prévue en septembre).
Y seraient également pressenties une parfumerie, un pressing, une épicerie fine italienne, un salon de thé torréfacteur et un coiffeur mixte
DES POLES COMPLEMENTAIRES «AUX QUATRE COINS» DE LA VILLE
DYNAMIQUE A LA BUSSIE
Comme l’arrivée du supermarché discount Lidl avait à l’époque conforté la position du pôle commercial des Toupets, l’Intermarché est venu renforcer l’offre commerciale et le pôle de la Bussie. L’arrivée de ce supermarché a permis la création de locaux commerciaux attenants occupés par des activités nouvelles, diversifiant l’offre existante : traiteur chinois, pressing, opticien et banque, et d’autres à venir gérées directement par l’OPAC de l’Oise. Les bons produits proposés par les commerçants (voir notre encadré «Bon à savoir»), leurs initiatives originales (l’Intermarché a récemment organisé un défilé de vêtements au Complexe Marcel Paul pour présenter la collection textile de l’enseigne) et leur créativité (par exemple les Switch, pizzas en forme de sandwich, qui font un tabac auprès des jeunes !) sont les principaux atouts de ce pôle commercial. Reste à le conforter au Nord, en face du magasin de surgelés, pour qu’il soit enfin complet.
ATTRACTIF AUX TOUPETS
Avec le maintien des services administratifs à destination des habitants et de La Poste, le centre commercial des Toupets est appelé à rester un pôle commercial important, d’autant que la zone de chalandise est estimée à 10 000 habitants, un chiffre énorme pour un pôle de ville moyenne ! Et qu’une requalification urbaine est engagée, même si le dossier traîne en longueur malgré les nombreuses relances engagées par le Maire Dans l’attente d’avancées significatives et du redéploiement annoncé des commerces, la ville maintient un niveau de services élevé en attirant de nouveaux commerces pour occuper toutes les cellules du centre commercial. De nouveaux arrivants comme le buraliste ou le coiffeur afro font l’unanimité auprès des clients. D’ailleurs, ce dernier rencontre un tel succès qu’il va s’agrandir avec l’ouverture d’une activité complémentaire, un «institut de beauté» avec massages, soins du corps et du visage Une boucherie halal est également pressentie en remplacement de celle sur le départ.
AUTHENTIQUE AU VILLAGE
Devenir le pôle de l’artisanat d’art dans l’agglomération, et même au-delà, est un défi économique que la commune entend relever. A cet effet, la ville s’est rendue propriétaire des 2 500 m2 de la Ferme, rue Nationale, pour la rénover progressivement. Elle accueillera, autour de sa cour pavée traditionnelle, des ateliers locatifs pour artisans d’art, mais aussi une boulangerie épicerie de produits biologiques et du terroir aménagée dans une boutique au charme authentique, ouverte sur la rue. Vauréal accueille déjà un ensemble de jardins biologiques qui permettent, en partenariat avec Cergy, Jouy et Eragny, la réinsertion de demandeurs d’emploi : les Jardins de Cocagne (voir notre encadré «Bon à savoir»). Pour aller plus loin encore, la ville a pour projet de bâtir un partenariat avec la ferme biologique de Villarceaux et de proposer un point de vente, facilement accessible, pour sa production de viande. Vauréal deviendrait ainsi, peu à peu, un lieu de référence en matière de nourriture bio : une ambition qui s’inscrit dans son projet d’Agenda 21 au service du Développement Durable.

UN COMMERCE AMBULANT A DEVELOPPER
De nombreux Vauréaliens s’étonnent de ne pouvoir bénéficier d’un marché conséquent sur la commune. Malgré de nombreuses tentatives pour relancer celui des Toupets, la ville se heurte au problème de l’inadéquation entre offre et demande. Un certain nombre de marchés alentour fonctionnent très bien (Cergy-Saint-Christophe, Eragny La Challe, Conflans Chennevières) sur les créneaux intéressants, tant et si bien que les commerçants ambulants attractifs n’ont plus de possibilité intéressante pour répondre à la demande vauréalienne : «Pourquoi prendre le risque de quitter un marché qui fonctionne et où je vends pour travailler sur un marché qui n’a pas fait ses preuves ?». Un nouvel essai, cette fois au Cœur de ville, est prévu pour relancer cette activité en berne à Vauréal Toutefois, quelques initiatives ont payé dans ce type d’activité. Par exemple, le camion à pizzas qui rencontre un vif succès au Village, les mercredis, jeudis et vendredis de 18h à 21h Enfin, d’autres n’hésitent pas à créer des services à la personne (voir notre encadré «A noter») et répondent ainsi à une demande de plus en plus croissante de prestations à domicile.
 
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