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10 septembre 2007 1 10 /09 /septembre /2007 19:11
Mers-les-Bains : Commerce de centre ville, état des lieux

L'Informateur
Publié:  31 mars 2005
Lundi soir, l’union des commerçants, industriels et artisans de Mers-Les-Bains tiendra son assemblée générale annuelle. A cette occasion, nous avons voulu dresser un état des lieux du commerce de centre ville de cette commune bipolarisée entre son activité quotidienne et la période estivale. Avec quelques uns des acteurs de cette vie commerciale, nous allons voir que si un frémissement existe, on est encore loin de l’âge d’or du commerce de détail en centre ville. Un petit tour en ville suffit à tirer quelques grands enseignements : des pas de portes sont à vendre, les agences immobilières fleurissent (huit plus un notaire). “Cela nous donne un double sentiment explique Emmanuel Maquet, maire de la commune. Le premier positif :cela veut dire que le marché de l’immobilier se porte bien ; le second est négatif : ces agences en plein centre ville occupent des emplacements que pourraient occuper des commerçants plus traditionnels”.
Ce sentiment est partagé par Jean-Pierre Monchaux qui préside depuis 18 ans l’Union des Commerçants.”Regardez aujourd’hui (mardi), Pâques est passé, il ne fait pas très beau, il n’y a personne dans les rues. Le petit commerce souffre encore, le pouvoir d’achat des gens diminue et il manque en centre ville une locomotive commerciale de type supérette. Nous attendons beaucoup de la poursuite du site casino où un équipement de cet type est prévu”
…/….
Autres projets à plus long terme , la modification éventuelle d’un plan de circulation et l’instauration d’un stationnement payant dans l’ensemble du quartier balnéaire (esplanade, rues de la plage, place du Marché). Certains commerçants comme Marc Dubost qui a ouvert l’été dernier l’Octopussy sur l’esplanade verrait d’un bon œil la neutralisation d’une portion de l’esplanade comme c’est le cas par exemple lors de la fête des baigneurs. “Ce serait super une partie de l’esplanade sans voiture”.
Emmanuel Maquet explique ce que devrait être la position municipale sur le sujet : “Comme pour ce qui concerne l’éventualité d’un stationnement payant, nous devrons nous montrer pragmatiques et tenir compte par exemple de tous les avis mais également de ce qui se fait chez nos voisins tréportais ou ce qui s’est fait à St Valéry. Ce peut être aussi intéressant pour Mers et l’argent ainsi récolté pourra servir pour réaliser de nouveaux équipements”.
Emmanuel Maquet entend d’avance les éventuels protestations et précise que pourra par exemple être mis en place un statut différent pour les Mersois et pour les gens de l’extérieur.
Les commerçants suivront bien sûr ce dossier de près et certains proposent d’emblée quelques aménagements même s’ils reconnaissent tous que ce pourrait être une bonne chose pour la ville. “Pourquoi ne pas instaurer la première demi-heure gratuite comme cela se fait à Bayonne pour que les gens puissent faire leurs courses” propose Jean-Pierre Monchaux. …/…
En tous cas, que ce soit pour le stationnement ou pour la circulation, les commerçants veulent être étroitement associés à la réflexion.
En 2005, le commerce mersois est comme celui des autres communes, il souffre mais on sent comme un petit frémissement et si des fermetures interviennent encore, il y a aussi des ouvertures, des créations et c’est de tout cela que vont discuter les commerçants mersois adhérents de l’union des commerçants ce lundi à 20h30 lors de leur assemblée générale.
JP Vaneck
Bravo pour leur clairvoyance
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10 septembre 2007 1 10 /09 /septembre /2007 19:03
Stationnement payant à Dieppe
quai Duquesne et sur la plage ?
Où trouver une place pour se garer ? Comment éviter les bouchons qui se forment de plus en plus souvent ? La circulation et le stationnement dans Dieppe sont-ils en train de devenir un vrai casse-tête ?
Envisagez-vous d’élargir le stationnement payant dans le centre-ville ?
Oui, nous l’envisageons, notamment sur le quai Duquesne. L’activité commerciale dans ce secteur est menacée, quatre ou cinq magasins ont fermé. Il est urgent de mettre en place le stationnement payant pour sauver le commerce menacé en favorisant un turn-over qui évite aux voitures-ventouses, celles qui stationnent là toute la journée, de bloquer les places. Il faut que nous ayons une réflexion à ce sujet avec la Chambre de commerce. 

Que préconise notre CCI ?
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10 septembre 2007 1 10 /09 /septembre /2007 19:00
LE STATIONNEMENT PAYANT A CALAIS

Pour que le centre commercial ”Les 4-Boulevardsredynamise le cœur de Calais, on doit pouvoir y circuler et stationner sans difficulté. Tel est l’objectif de l’extension du stationnement payant dans ce secteur.
Toutes les communes confrontées à la question de la circulation et du stationnement en cœur de ville se sont rangées derrière les conclusions des études réalisées par des spécialistes de la question et n’ont trouvé d’autre recours que l’installation d’horodateurs à proximité des artères principales. A la demande des commerçants en 1992, Calais a instauré le stationnement payant pour permettre à tous l’accès en centre-ville. La durée limitée de stationnement favorise la rotation des véhicules, libère de l’espace plus vite et met fin aux voitures ventouses qui monopolisaient la même place durant toute la journée.
Il a été démontré qu’une place de stationnement gratuite accueille en moyenne 2,5 voitures par jour, alors qu’elles sont au nombre de 7 lorsque l’emplacement est réglementé. Une telle démarche n’est jamais populaire, mais bel et bien vitale. Même si les automobilistes, que nous sommes tous, râlent derrière cette mesure, les places payantes, les plus proches des commerces et des lieux de vie sont très convoitées et les premières occupées, car nous sommes contents de nous y garer. Elles sont un gage de rapidité et de facilité d’accès aux services et commerces, et correspondent aux besoins des consommateurs et usagers.
Moins de 5% de places payantes
Au total, sur les 50 000 places de stationnement disponibles dans la ville, seules 2270 places sont payantes. La nécessaire extension du stationnement payant dans l’hyper-centre à compter du 5 décembre touche directement à leur porte 3% de la population calaisienne. Ces riverains peuvent obtenir un abonnement valable en zone verte au prix de 16,5€ par mois. Rappelons qu’après 18 heures, pour eux comme pour les autres, le stationnement en centre ville reste gratuit jusque 9h le matin. Gratuit encore de 12 h à 14 h.Une personne résidant en zone orange, partant le matin pour se rendre à son travail, rentrant déjeuner chez elle le midi, et rentrant après 18 heures, se gare toujours gratuitement près de chez elle.

Suite au prochain numéro
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10 septembre 2007 1 10 /09 /septembre /2007 18:49
Introduction du stationnement payant à Lyon : mise en œuvre d'une politique publique locale ?
Par Stéphanie Souche Maître de Conférences

Nous publions ci-après une étude sur cet épineux problème avec le cas de Lyon
La dynamique de la régulation du stationnement à Lyon
Nous pouvons repérer les conflits et les coalitions d’acteurs de la régulation du stationnement payant à Lyon en suivant les grandes périodes qui se dégagent de l’analyse chronologique.
L’abandon de la zone bleue
La zone bleue, instaurée progressivement à Lyon à partir de 1955, fut le premier outil utilisé pour favoriser la rotation des véhicules. Toutefois, dans un contexte où les automobilistes, acteurs de la demande de stationnement, pratiquent allègrement le dépassement horaire, la performance du système de zone bleue est fortement compromise et les problèmes de stationnement ne font que croître. Une coalition entre l’offre politique, formée du maire et du conseil municipal, et la demande, représentée essentiellement par les commerçants, se met alors en place pour montrer les insuffisances de la zone bleue et son incapacité à résoudre les problèmes de disponibilité du stationnement. Les commerçants considèrent que les problèmes de stationnement, qui se manifestent par la présence des voitures ventouses, font diminuer le nombre de clients qui vont en centre ville. Ces derniers semblent dès lors préférer les commerces de périphérie. La rotation des véhicules étant indispensable pour le dynamisme du commerce, cette coalition se construit autour de l’argument de la faiblesse du contrôle et de la sanction pour non-respect de la zone bleue et des conséquences de ce non-respect sur la performance de l’activité économique. Les acteurs réclament de nouvelles mesures.
Introduction du stationnement payant sur voirie en Presqu’île (1967-1975)
Lyon est confronté à des problèmes de circulation et de stationnement, focalisés notamment sur les « voitures ventouses » et ce, malgré l’implantation prochaine du métro. Il apparaît ainsi un conflit entre la demande de mobilité en automobile et la disponibilité du stationnement. La mise en place du stationnement payant de surface sur voirie publique dans l’hyper-centre apparaît alors comme une mesure pour lutter contre l’asphyxie du centre. Le stationnement payant est institué à Lyon à titre d’essai du 1-10-1970 au 31-12-1971, et définitivement adopté par les délibérations du 23-7-1973 et du 8-4-1974. Différentes raisons expliquent ce choix.
La coalition précédente, qui s’était formée en opposition à la zone bleue, demande l’introduction du stationnement payant de surface. Le maire y était toutefois fortement opposé au départ. La coalition se fédère alors une nouvelle fois autour des arguments sur les conséquences négatives sur la performance de l’activité économique mais également autour de l’argument d’équité de cette nouvelle mesure. Plus précisément vient sur le devant de la scène la question de la concurrence du commerce en périphérie et de la compétitivité de l’activité économique du centre ville : l’introduction du stationnement payant de surface, en améliorant l’accessibilité en automobile, sera favorable au dynamisme de l’activité économique. Concernant l’équité, les partisans du stationnement payant mettent en avant à la fois des arguments sur l’équité horizontale6 (seuls lesutilisateurs payeront le stationnement payant), et sur l’équité verticale (le tarif est modéré). Il est important de noter que cette coalition s’est réalisée sous la pression des commerçants. Cette pression dont tout laisse à penser qu’elle fut électorale entraîna toutefois des modifications importantes puisque le maire lui-même changea d’opinion.
Cette opposition initiale du maire explique certainement pour l’essentiel que le stationnement soit introduit de manière progressive par l’offre politique. Elle explique également que le territoire de l’expérimentation initiale fut réduit à quelques endroits (Presqu’île ((2ndar.), Croix-Rousse (1eret 4èmear.), Perrache (2ndar.), soit 400 places en tout) et concentré dans l’hyper-centre : sur une si petite échelle les risques de cette nouvelle mesure étaient plus faibles. En outre, l’amende, dont la faiblesse fut une explication de l’échec de la zone bleue, fut augmentée, ce qui de manière évidente souligne l’importance de la complémentarité entre réglementation et sanction.
Parcs payant hors voirie, extension du stationnement payant sur voirie et introduction de tarifs privilégiés pour les résidents (années 80-90)
Au début des années 80, les problèmes de disponibilité du stationnement sont à nouveau d’actualité du fait de la croissance de l’utilisation de la voiture. Cela renforce alors l’acuité du problème du financement de l’offre de stationnement permettant de satisfaire cette demande. En outre, les conséquences de l’utilisation massive de la voiture touchent progressivement d’autres quartiers que ceux de l’hyper-centre. C’est le cas d’autres quartiers anciens de la Presqu’île (comme la Croix-Rousse) où un problème de partage de la voirie se pose mais aussi en dehors de la Presqu’île sur la rive gauche du Rhône (Quais du Rhône, 6ème, 3èmeet 8èmearrondissements). La construction de parcs souterrains est alors présentée comme la solution miracle…./…
Les riverains seront doublement gagnants : ils bénéficieront d’un stock d’emplacements supplémentaires et d’un tarif préférentiel, en compensation de l’extension du stationnement payant sur voirie. La satisfaction apportée par les constructions de stationnement hors voirie est d’ailleurs avérée par le fait que les premiers parcs sont complets dès les premiers jours.

Tout est dit, sachons en tirer la substantifique moêlle
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9 septembre 2007 7 09 /09 /septembre /2007 11:59

Mort de rire où faut-il en pleurer ?

mort de rire                                 pub dior par Zidane

 

La défaite cuisante des Bleus du XV de France, ces "Dieux du Stade"  vendredi dernier me fait penser étrangement à la défaite des Bleus en foot il y a quelques temps.
Quand ces sportifs ne pensent plus qu'à négocier de juteux contrats publicitaires, ont-ils encore faim de victoire ?
Et en plus de celà, ils sont arrogants : "On a 30 Zidane dans notre groupe. On pense beaucoup à la Coupe du monde et nous sommes dans une position très confortable avant le début du tournoi. Nous avons réalisé tout ce que nous devions faire, et maintenant, il ne reste plus qu'à jouer" disait Sébastien Chabal. Vous avez bien lu : " il ne reste plus qu'à jouer ". Sébastien Charal ? La farce tranquille ! Petit arrogant ! Essaie plutôt de déployer ton talent, petit, au lieu de poser pour Paris Match et bavasser dans les micros.


Bis repetita

Plus modestement, quand nombre de commerçants de notre ville jouent perso sans se soucier de l'évolution du déclin du centre ville faut-il rester les bras croisés ?

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8 septembre 2007 6 08 /09 /septembre /2007 11:03

Ce Blog, Star mondiale, bof !

G Clooney

 




Juste un petit mot pour vous signaler que notre blog n'est pas consulté que dans notre microcosme. 

Il franchit les frontières. Mais non j'exagère, simplement pour vous faire remarquer un aimable article paru sur le blog ERASME à Metz.

Nous avons bien trop à faire dans notre petite ville pour attrapper la grosse tête.

Nous restons modeste

 

 

 

 

 

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7 septembre 2007 5 07 /09 /septembre /2007 20:15
Redynamisation du commerce local
 
Ces derniers jours nous vous avons présenté un certain nombre d’articles émanant de diverses villes traitant de ce sujet. Le sujet est dense, c’est pourquoi nous avons décidé de vous en faire une synthèse.
Le document qui suit pourra servir de base à une réflexion plus approfondie pour les différents acteurs économiques et décisionnaires de la ville : commerçants, CASH, associations diverses et municipalité.
 
Le constat :
 
*      Le commerce c’est la vie
*      Hagondange est sous développée en terme de commerces
*      Le pouvoir d’achat de notre ville est supérieur à la moyenne des villes environnantes
*      Les rues commerçantes deviennent des « gruyères en déclin » ou des « déserts de commerces »
*      Plus de 20 commerces fermés à proximité du centre
*      Une monotonie commerciale s’est installée : banques, intérim, immobilier, coiffeurs
*      C’est la diversité commerciale qui fait l’attractivité du centre ville
*      Le succès du centre ville dépend moins de la facilité de stationnement que du plaisir de faire ses courses
*      Le commerce local contribue au maintien du lien social (3ème âge)
*      Ne manque t-il pas une volonté politique pour enrayer ce déclin ?
 
Les outils à disposition :
 
*      Le FISAC, mais il existe depuis près de 20 ans (que de temps perdu !)
*      Un inventaire du commerce, quartier par quartier, rue par rue permettant d’anticiper les problèmes et de mettre en évidence nos forces et nos faiblesses
*      Un suivi de la flambée des baux commerciaux. Si les prix s’envolent, seuls certains types de commerces peuvent survivre, d’ou une uniformisation de l’offre de services
*      Au travers du PLU interdire les changements de destination des activités commerciales et artisanales
 
Les solutions : tout est possible pourvu qu’on s’en donne les moyens
 
*      Un engagement fort des commerçants
*      Une concertation commerçants / associations locales / municipalité
*      Le choix d’aménagement des rues : en rues piétonnes ou semi piétonnes, ne pas négliger les problèmes de livraisons, des médecins, retrouver le coté convivial des lieux (actuellement trop d’espace minéral avec du gris partout)
*      Favoriser la diversité commerciale
*      Faciliter l’arrivée de nouveaux commerçants non représentés en ville
*      Les commerçants doivent se professionnaliser et surtout s’unir : promouvoir le « commerce plaisir », cultiver nos différences : qualité de services, convivialité, originalité de l’offre
*      Développer des commerces de première nécessité dans les quartiers diffus : ex la Cité
*      Implanter un grand magasin en centre ville : les locomotives commerciales doivent s’implanter au centre. Les superettes permettent de fixer les consommateurs dans leurs quartiers
*      Rechercher le partenariat avec les grandes surfaces
*      Récompenser la fidélité des clients en créant une carte de fidélité qui permette d’acquérir des points fidélité, du parking gratuit, etc
*      Jouer sur les heures d’ouverture de nos boutiques : journée continue, nocturnes, dimanches
*      Une association de commerçants forte qui prône des actions collectives, qui ne soit pas qu’un rassemblement d’une minorité d’actifs pour organiser 3 ou 4 semaines commerciales améliorées, mais une association qui prenne en main une partie de la réflexion sur l’avenir du centre ville, véritable partenaire des associations de consommateurs ou de la municipalité, en osant, s’il le faut la confrontation
*      Campagnes de communication (sur fond Fisac)
*      Instaurer un « manager » de centre ville
*      Encourager le retour des populations en centre ville en agissant sur le foncier et en assurant la qualité de vie
*      Droit de préemption (DPU) aux cessions de fond de commerce
 
Il se passe toujours quelque chose à Hagondange : voilà ce que l’on aimerait entendre
 
Domaines où la ville a un rôle direct à jouer
 
*     Augmenter le nombre d’habitants en centre ville
*      Améliorer la circulation et le stationnement
 
Le stationnement : sans stationnement pas de commerce
 
*      Initier une étude de circulation facilitant le turn-over des véhicules, chassant les voitures ventouses et décourageant ceux qui prennent le train pour le Luxembourg
*      Parkings relais en périphérie + navettes
*      Faciliter l’utilisation du vélo (expérience Vélib à Paris) : couloirs et stationnements sécurisés
*      Ne pas faciliter l’usage de la voiture en centre ville
*      Pas de stationnement gratuit en centre ville et gare
*      Mise en place d’une carte de parking en collaboration avec la mairie : ¼ h offert par la mairie + ¼ heure offert par les commerçants Cash si achat
*      Trop de places de stationnement accaparées par les commerçants eux même (et les résidents) [et après ils se plaignent du manque de place de stationnement] 

Tout un programme (électoral, bien sûr !)
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5 septembre 2007 3 05 /09 /septembre /2007 19:55
ISSY-LES-MOULINEAUX : le problème du stationnement automobile
février 2005
 
Encore une ville confrontée au problème du stationnement "ventouse"
Le 13 janvier 2005, l’étude de circulation effectuée à la demande de la municipalité d’Issy-les-Moulineaux était rendue publique, au cours d’une réunion ouverte à tous, en mairie. Jean- Pierre Perrin, adjoint au maire chargé de l’urbanisme, de l’aménagement, des transports et de la circulation, déclarait vouloir « favoriser le turn-over des véhicules, chasser les voitures-ventouses et décourager les gens qui viennent d’autres villes se garer dans nos rues gratuites pour prendre le métro à Issy ». Les décisions pratiques vers lesquelles on s’oriente sont, notamment, l’aménagement des axes de transit (qui sont souvent des voies départementales, relevant du Conseil Général), l’extension des zones limitées à 30 km/h (notamment aux abords du centre commercial des Trois Moulins) et la réduction des zones à stationnement gratuit.

Votre avis nous interresse.
 
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5 septembre 2007 3 05 /09 /septembre /2007 19:39
Réunion publique sur le commerce à Châtillon
 
Dans certaines villes le débat est "chaud" quand on parle de l'avenir du commerce de Centre ville. Les municipalités, en général, en prennent pour leur grade. Normal, avec ses élections municipales qui s'annoncent !

Avec l'association Châtillon pour Tous et le parti socialiste, nous avons organisé le 29 mars une réunion-débat thématique sur
la redynamisation du commerce à Châtillon. Les débats ont été intéressants et enrichissants, je vous en livre ici brièvement quelques conclusions :
1) Le constat. Chiffres à l'appui, la comparaison avec les communes voisines montre que Châtillon est sous développée en terme de commerces. Et pourtant, ce n'est pas le pouvoir d'achat, supérieur à la moyenne de l’ensemble des communes avoisinantes, qui manque. Châtillon a un réel potentiel de clientèle pour développer ses commerces. Seulement voilà : depuis 1983 que nous avons le même maire, la volonté politique manque cruellement.
2) Les outils. Pourtant les outils de développement du commerce existent. Nous en avons présenté plusieurs pendant la réunion, qui sont depuis longtemps à la disposition de tous les maires de France et de Navarre et dûment utilisés par nombre d’entre eux. A Châtillon, ce n’est que depuis quelques mois seulement que monsieur le maire a découvert l’existence du fond FISAC d’aide au re-développement du commerce urbain et décidé de le mobiliser partiellement pour engager un manager spécialisé… Que ne l'a-t-il fait depuis 17 ans que cet outil existe, au lieu de laisser le commerce dépérir à petit feu et se lamenter ?
3) Les solutions et l'urbanisme à retenir.
Nous avons débattu en réunion des solutions à apporter selon trois axes principaux :
- La dynamisation des commerces en centre ville, le long de la rue de la mairie et de la rue Gabriel Péri, en étroite concertation avec les commerçants / habitants et selon de nouvelles orientations d'urbanisme à retenir, que nous avons esquissées. Les choix d’aménagement de la rue de la mairie, dont tout le monde se plaint, effectués par monsieur le maire, sont manifestement mauvais, Nous ne voulons pas que ceux qu’il laisse entrevoir pour la rue Gabriel Péri le soient tout autant…
- Le développement des commerces de première nécessité dans les quartiers de la ville plus diffus, notamment dans le secteur pavillonnaire.
- La revitalisation des centres commerciaux excentrés comme par exemple le centre Mermoz.
Depuis 23 ans que le Maire gère la Commune, les rues commerçantes deviennent des « gruyères en déclin », et certains quartiers d’habitation des « déserts de commerces » (Sablons / Galvants). Il est temps de redresser la barre en changeant de politique.
La discussion et le débat qui ont suivi ont permis de montrer que tout est possible, pourvu que l'on s'en donne les moyens, que l'on en ait la volonté politique et que l'on en discute de manière ouverte et concertée avec tous les acteurs concernés (Commerçants, habitants, associations locales…), en lieu et place du clientélisme que privilégie la majorité municipale actuelle. Nous reviendrons bientôt sur les propositions de mesures à prendre. 

A Chatillon le débat est lancé. Aura-t-il lieu chez nous ? 
Ou doit-on dire : "Tout va très bien, Madame la Marquise"
 
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5 septembre 2007 3 05 /09 /septembre /2007 19:29
Pas assez de places de stationnement ou trop de voitures ?
Par Alain Caraco, jeudi 18 août 2005
Cet article a pour base une réponse à un dossier du Dauphiné Libéré sur le stationnement à Chambéry, paru en janvier 2005.
On ne peut pas à la fois  lutter contre la pollution et le réchauffement climatique (le souvenir de la canicule de 2003 n'est pourtant pas loin) et faciliter l'usage de l'automobile en ville. Or, bien plus que les conditions de circulation, ce sont les conditions de stationnement qui sont déterminantes dans le choix du moyen de transport. Le Plan de Déplacements Urbains (PDU) prévoit de contenir le trafic automobile à Chambéry à son niveau actuel, en doublant l'usage des transports en commun et du vélo. Pour y parvenir, il faut que ces modes de transport soient attractifs : couloirs réservés pour les bus, voies et stationnements sécurisés pour les vélos. Ces aménagements ont un coût et chaque euro public dépensé en faveur de l'automobile retarde d'autant leur réalisation.
Un tiers des foyers des quartiers du Centre Ville, du Laurier et du Biollay n'ont pas de voiture. Ils ne sont donc pas demandeurs d'une amélioration du stationnement, mais bien des transports en commun et des conditions de circulation à pied et à vélo. Quant aux ménages motorisés, tant en ville qu'en banlieue, ils comptent également des adolescents sans voiture, dont les parents passent une bonne partie de leur temps à faire le taxi.
Chambéry a un remarquable centre ancien, qui avec son environnement naturel, fait son charme. Ce centre n'a pas été conçu pour l'automobile et ne peut pas être adapté. Le modèle de la ville faite pour l'automobile est Los Angeles : des maisons à perte de vue, étalées sur de grand espaces et reliées par des autoroutes. Naturellement, pas de piétons, pas de commerce de proximité, mais de grands centres commerciaux avec de grands parkings. Je ne crois pas que c'est ce que souhaitent les chambériens et, vu la topographie, c'est de toutes façons impossible.
Je fais souvent mes achats en centre-ville, à pied ou à vélo. Le succès du commerce de centre-ville dépend moins de la facilité de stationnement que du plaisir de faire ses courses dans un environnement agréable. C'est le cas, par exemple, du marché du samedi matin. C'est aussi la raison pour laquelle on a fait les rues piétonnes. Se souvient-on encore des inquiétudes des commerçants, qui, il y a plus de vingt ans, craignaient de perdre leur clientèle si les automobilistes ne pouvaient plus voir leur vitrine en roulant et se garer devant leur boutique ? Certains commerçants du centre ont compris qu'on pouvait combiner agrément et confort en livrant à domicile les achats encombrants. Cette initiative gagnerait sûrement à être développée et mieux connue. Enfin, lorsque le centre-ville redevient peu encombré, c'est-à-dire après 19 heures et avant 8 heures, il est suffisamment doté en parkings et on n'éprouve alors aucune difficulté à se garer.
Certains ont réellement besoin de pouvoir circuler et stationner en ville : artisans, livreurs, médecins, infirmiers ou services de sécurité, par exemple. D'autres pourraient facilement s'en dispenser, surtout quand on sait qu'une part importante des trajets en voiture sont inférieurs à trois kilomètres. Pourquoi ne le font-ils pas ? En partie pour de bonnes raisons : pas assez de bus, des bus trop lents, des horaires inadaptés, des bus pas assez confortables, une circulation à vélo trop dangereuse, la peur de se faire voler son vélo. En partie aussi à cause d'une grande difficulté à imaginer qu'on puisse se déplacer autrement qu'en voiture si on a les moyens d'en avoir une.
Là où des places de stationnement seraient utiles, c'est en périphérie, à au moins 3 kilomètres du centre, avec des lignes de transport en commun rapides, fréquentes, régulières et confortables. Le PDU a prévu ces parkings relais. Leur réalisation rapide est plus qu'urgente. Naturellement, leur tarification devra être incitative, afin que laisser sa voiture pour prendre le bus revienne moins cher que d'entrer en ville avec sa voiture et ce, quel que soit le nombre de passagers.
L'automobile est une invention remarquable, qui permet de se déplacer facilement en zone peu dense. Un bon repas accompagné d'un bon vin est un plaisir à partager ancré dans notre culture. Pourtant, l'abus trop fréquent de nourriture et de boisson conduit à l'obésité et à l'alcoolisme. Faudra-t-il un jour imposer la mention "abus dangereux, sachez apprécier et utiliser avec modération" sur chaque voiture ?
 
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